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comores

Chef de l’État et du gouvernement : Azali Assoumani, depuis le 26 mai 2016 et réélu le 27 mars 2019.

Données géographiques

Superficie : 1862 km2
Capitale : Moroni
Villes principales : Moroni (Grande Comore), Moutsamoudou (Anjouan), Fomboni (Mohéli)
Langues officielles : comorien, français, arabe
Langues courantes : comorien, français
Monnaie : franc comorien (492 FC = 1€, taux fixe, zone franc)

Données démographiques

Population : 813 912 (Banque mondiale, 2017)
Population vivant à l’étranger : 562 000 (Banque mondiale, 2015)
Densité : 437 habitants/km2 (Banque Mondiale, 2017)
Croissance démographique : 2,3 % (Banque Mondiale, 2017)
Espérance de vie à la naissance : 63,7 ans (Banque mondiale, 2016)
Religions : islam sunnite de rite chaféite (98 %, religion officielle), catholicisme (2 %), récent renouveau du chiisme

Chacun son île

Après l’indépendance en 1974, Mayotte a voté pour un rattachement définitif à la République française, alors que l’Union des Comores a connu une vingtaine de coups d’État et de tentatives de coups d’État (dont le putsch de 1999, conduit par le colonel Azali Assoumani), et plusieurs crises indépendantistes. Ceux d’Anjouan en 1996 puis de Mohéli en 1997 ont été résolus en 2001 par l’ « Accord-cadre de réconciliation de Fomboni » et l’adoption d’une nouvelle constitution accordant une très grande autonomie à chaque île et un calendrier quinquennal de présidence tournante entre les trois îles. En 2008, une nouvelle crise à Anjouan a poussé l’Union africaine à intervenir en envoyant près de 1 000 soldats tanzaniens et soudanais, avec l’appui logistique français, afin de préserver l’unité du pays.
Le 30 juillet 2018, une nouvelle Constitution a été adoptée par référendum. Celle-ci modifie notamment le calendrier quinquennal de présidence tournante entre les trois îles de l’Union des Comores, instauré par l’Accord de Fomboni (2001).
Situés dans le canal du Mozambique entre Madagascar et l’Afrique de l’est a fait des Comores un haut lieu de brassage des cultures.  L’Union des Comores souffre de fragilités structurelles et la situation économique reste précaire. L’agriculture représente 30 % du PIB (2017) mais repose sur trois produits principaux : vanille, girofle et ylang-ylan, qui représentent 70 % des exportations. Ce secteur est vital pour le pays et occupe une très grande majorité de travailleurs. Les services représentent 55 % du PIB ; ils correspondent principalement à des activités de commerce et d’hôtellerie restauration.
L’Union des Comores appartient à l’Organisation de la Conférence islamique et à la Ligue arabe. Elle fait partie du COMESA, de la Commission de l’océan Indien (COI), de l’Association des États riverains de l’océan Indien (IORA) et de la SADC (depuis août 2017).

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