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Chef de l’État : João Lourenço

Données géographiques

  • Superficie : 1 246 700 km²
  • Capitale : Luanda
  • Villes principales : Luanda, Huambo, Benguela, Lobito, Namibe, Lubango, Cabinda, Malange
  • Langue officielle : Portugais
  • Monnaie : Kwanza (1 Kwanza = 0,0029 €)

Données démographiques

  • Population : 28 millions d’habitants (Institut national de statistiques d’Angola)
  • Croissance démographique : 3,6 % (Banque mondiale, 2014)
  • Densité : 22 h/km²
  • Peuples : Ovimbundu (37 %), Kimbundu (24 %), Bakongo (13,2 %), Lunda Tchokwe (5,4 %), Nyaneka-Humbé (5,4 %), Ngangela (5 %)
  • Religion: chrétiens (90 %), croyances traditionnelles (10 %)

De la guerre totale au pétrole de Total

Ancienne colonie portugaise, et principal producteur de pétrole avec le Nigéria, le pays a connu une atroce guerre civile qui s’est prolongée pendant un quart de siècle. Une guerre qui avait opposé l’UNITA (União Nacional para a Independência Total de Angola) dirigé alors par Jonas Savimbi, au Mouvement pour la libération populaire d’Angola (MPLA), d’obédience marxiste.
Le président José Eduardo dos Santos (MPLA) qui a trouvé de tous ses adversaires, a gouverné le pays de 1979 jusqu’en 2017. João Lourenço (MPLA) lui a succédé le 26 septembre 2017 à la suite des élections générales. Il entame alors une série de réformes qui vont conduire le pays vers un sursaut économique. L’Angola dispose d’un fort potentiel économique : pétrole, gaz, diamants, hydroélectricité, agriculture, pêche. Le pays a connu des taux de croissance à deux chiffres (24,4 % en 2007).
Cependant l’argent du pétrole ne profite pas à tout le monde, et le pays cherche à sortir de la dépendance du pétrole pur éviter la chute des prix. Pour ce faire, le pays a érigé le barrage de Laúca situé sur le fleuve Kwanza, actuellement le plus grand d’Afrique. En plus d’autres infrastructures portuaires et aéroportuaires, le pays continue à enregistrer les meilleurs taux de développement en Afrique.
Après 27 ans de guerre civile, l’Angola a retrouvé la paix avec l’accord de cessez-le-feu de Luanda du 4 avril 2002. Des tensions et des troubles sporadiques persistent cependant dans l’enclave de Cabinda entre les forces gouvernementales et les mouvements indépendantistes malgré la signature, le 1er août 2006, d’un mémorandum d’entente pour la paix et la réconciliation. Approuvée début 2010, une nouvelle Constitution est entrée en vigueur le 5 février 2010. Depuis l’indépendance, le pays est dirigé par le Mouvement populaire de libération de l’Angola (MPLA), d’origine marxiste. Le président José Eduardo dos Santos a gouverné le pays de 1979 jusqu’en 2017. M. João Lourenço (MPLA) lui a succédé le 26 septembre 2017 à la suite des élections générales du 23 août où le MPLA a obtenu 61 % des voix, l’UNITA 26,6 % et CASA–CE 9,5 %. M. Bornito de Sousa, ancien ministre de l’Administration territoriale est devenu vice-président. Le gouvernement a été formé le 2 octobre 2017. Dès son entrée en fonction, le président a imposé des changements à la tête des administrations (y compris la police, les services de renseignement et les forces armées), ainsi que de la banque centrale, des principales entreprises publiques (dont la compagnie nationale des pétroles SONANGOL) et du Fonds souverain. Il a fait prendre de premières mesures dans le domaine de la lutte contre la corruption (notamment l’ouverture de procédures judiciaires). Il a incité, par une loi d’amnistie, au rapatriement en Angola des capitaux détournés.

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