Suivez-nous sur

pourquoi la question climatique

Les changements climatiques constituent une question capitale pour le continent africain, au point de déterminer son développement, et donc son avenir, pour les prochaines décennies.

 

 

 

De l’évolution des conditions météorologiques, qui a des effets sur la production agricole et alimentaire, à l’élévation du niveau des mers, qui augmente les risques d’inondations, les conséquences des changements climatiques sont globales en termes d’effets et d’échelle. Sans action immédiate, il sera beaucoup plus difficile et coûteux pour les africains de s’adapter aux conséquences futures de ces changements.

L’Afrique, qui contribue pour moins de 4 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre (GES), est la première victime du changement climatique. Sur les 10 pays au monde considérés comme les plus menacés par le réchauffement planétaire, 7 sont africains : la Sierra Leone, le Sud-Soudan, le Nigeria, le Tchad, l’Éthiopie, la Centrafrique et l’Érythrée.

Les experts sont unanimes pour tirer la sonnette d’alarme : l’Afrique de l’Ouest a été reconnue comme un haut lieu du changement climatique, ce qui suggère une possible réduction du rendement et de la production agricole avec des répercussions sur la sécurité alimentaire.

L’Afrique australe devrait connaître des sécheresses plus fréquentes et des vagues de chaleur plus nombreuses à la fin du XXIe siècle.

Le réchauffement planétaire aura une incidence sur les précipitations. À 1,5 °C, les pluies seraient moins abondantes sur le bassin du Limpopo et certaines zones du bassin du Zambèze en Zambie, ainsi que sur certaines parties du Cap-Occidental en Afrique du Sud.

Par ailleurs, les variations climatiques et les catastrophes naturelles comme les sécheresses et les inondations ralentissent le développement du continent africain. Les fluctuations de la production agricole, ainsi que des systèmes agricoles inefficaces, provoquent une insécurité alimentaire, l’un des plus évidents indicateurs de la pauvreté.

En l’absence d’actions urgentes pour réduire les émissions mondiales, la fréquence des chocs et stress climatiques devrait fortement augmenter en Afrique.  Par conséquent, plus vite les gouvernements se rallieront à la révolution des énergies renouvelables et œuvreront à protéger les communautés à risque, plus grand sera le nombre de vies et d’existences épargnées.

Suivez-nous sur Twitter

Nos Partenaires