Le Mozambique, de l’énergie à revendre
Cette ancienne colonie portugaise tire son nom d’un commerçant arabe du nom de Mussa Bin Bique. Il dispose d’un littoral de plus de 2 000 km sur l’océan Indien avec chapelet d’Îles. Le pays est une immense façade maritime de l’Afrique australe.
Ancienne colonie portugaise, le pays est indépendant depuis le 25 juin 1975. Après 16 années (1977-92) de guerre civile entre le Frelimo (Front de libération du Mozambique), d’obédience marxiste, au pouvoir, et la Renamo (Résistance nationale mozambicaine), soutenue par le régime d’apartheid sud-africain, les accords de paix de Rome (4 octobre 1992) ont ouvert une période de stabilité relative. Depuis, la vie politique est dominée par le Frelimo et deux partis d’opposition, la Renamo et le Mouvement démocratique du Mozambique (MDM, né en 2009 d’une scission de la Renamo).
Le Barrage de Cahora Bassa établit sur le Zambèze produit 8 fois les besoins en électricité du pays. Ainsi les 2/3 de cette production est exportée à travers une ligne de haute tension vers l’Afrique du Sud.
L’économie et la politique sont aux mains d’une très petite élite descendant des assimilados, les Africains assimilés par les Portugais durant l’époque coloniale, et une autre plus importante venant de l’Afrique du Sud.
Les pays des entreprises exploitant les concessions de gaz et de charbon dominent le classement des principaux investisseurs (Émirats arabes unis : pays de transit des investissements du groupe brésilien Vale), Maurice, États-Unis (groupes Anadarko et Exxon Mobil), Italie (groupe ENI), Inde (secteur charbonnier). Enfin, la Chine est devenue un partenaire économique majeur du Mozambique.