Protectorat français jusqu’en 1956, la Tunisie a adopté, dès son indépendance, un régime républicain sous l’égide du président Habib Bourguiba. Ce dernier s’attelle à moderniser son pays et émanciper la femme tunisienne grâce à des lois avant-gardistes. Au niveau économique, le « pays du Jasmin », adopte un modèle libéral basé sur l’offre et la demande.
Le 7 novembre 1987, le président Bourguiba est poussé à quitter le pouvoir par son premier ministre de l’époque, Zine El Abidine Ben Ali, dans ce qui a été qualifié à l’époque de « coup d’Etat médical ». Le nouveau président participe durant le début de son mandat à libéraliser le champs politique et lance des pourparlers avec les islamistes. Mais cette politique est rapidement abandonné et le pouvoir se raidit de nouveau à parti des années 1990.
Sous l’ère Ben Ali, le pays connaît une prospérité économique certaine et un boom de son secteur touristique, mais la corruption et le népotisme continuent à gangréner l’économie tunisien, à cause notamment de la main-mise de la famille de l’épouse du président, Leila Trabelsi, sur des pans entier de l’économie tunisienne. Une situation qui mènera, en 2011, à l’organisation de manifestations d’ampleur inédite réclamant le départ du président Benali. Ce dernier fuit la Tunisie le 14 janvier 2011, marquant ainsi le début du Printemps arabe.
Depuis lors, le plus petit des pays du Maghreb a du mal à redynamiser son économique, tandis que le tourisme continue de pâtir du terrorisme qui frappé la Tunisie à plusieurs reprise depuis le départ du président Ben Ali.