Confinement en Afrique du Sud : Ramaphosa met en garde contre les actes criminels
Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, a lancé, ce lundi 13 avril, une mise en garde à l’adresse des bandes criminelles qui tentent d’exploiter le confinement en vigueur dans le pays pour commettre leurs forfaits.
Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa a fait état, ce lundi 13 avril, d’une augmentation de la criminalité dans le pays en cette période de confinement et a exprimé l’engagement du gouvernement à veiller à ce que les auteurs des crimes soient confrontés à la justice.
« Il est méprisable que les criminels utilisent cette période de confinement comme couverture pour enfreindre la loi à un moment où nos autorités chargées de l’application des lois sont mobilisées pour soutenir l’effort national visant à contenir la pandémie » du Coronavirus, a déclaré le président sud-africain dans un message à la Nation, relayé par des médias.
« Nos autorités chargées de l’application des lois s’occuperont de ceux qui transgressent la loi. Vous serez arrêtés, vous serez jugés et vous serez mis derrière les barreaux », a-t-il écrit sur Twitter.
I have a message for those callous criminals who think they can take advantage. The criminal justice system is not on leave. You will be arrested, you will be tried and you will be put behind bars. https://t.co/vajHVdriaV #COVID19 pic.twitter.com/oe0QJwokyP
— Cyril Ramaphosa 🇿🇦 #StayHome (@CyrilRamaphosa) April 13, 2020
Les criminels s’attaquent aux faibles et aux vulnérables, a-t-il déploré, citant l’exemple de dizaines d’écoles qui ont été vandalisées, saccagées et incendiées.
Qualifiant cette situation de « grand affront » à la société, le chef d’Etat sud-africain a relevé que lorsque le confinement sera levé, des milliers d’enfants sud-africains ne trouveront plus d’écoles et seront privés de leur droit à l’éducation.
Le président sud africain a également fait état d’une augmentation d’actes de vols et de vandalisme ciblant les équipements et les infrastructures de la compagnie nationale d’électricité (ESKOM) depuis le début du confinement le 27 mars.
Ces actes ont conduit à des coupures du courant, a-t-il dit, soulignant que cette situation entrainera des coûts élevés pour la compagnie déjà en crise.
Il a, d’autre part, cité d’autres crimes commis en cette période dont des viols et des meurtres ainsi que la hausse inquiétante des violences ciblant les femmes, notamment les violences conjugales.
