Des stars du football africain s’engagent contre le coronavirus
Plusieurs stars africaines du ballon rond ont participé à une campagne sur les réseaux sociaux pour sensibiliser les Africains aux méthodes de prévention contre le nouveau coronavirus, selon un communiqué de la Confédération africaine de football (CAF).
La campagne intitulée « Restons prudents pour l’Afrique » utilise le mot-clé #19KickupsAgainstCovid19 sur les réseaux sociaux. Elle invite les légendes du foot africain à enregistrer des vidéos d’eux exécutant 19 jongles.
La campagne lancée par la CAF et Speak Up Africa, une plateforme militant pour le développement durable, a déjà rassemblé des vidéos d’Ahmed Hassan (Egypte), Perpetua Nkwocha (Nigeria), Joseph Yobo (Nigeria), Karim Haggui (Tunisie) et Trésor Lomana Lualua (République démocratique du Congo).
To keep Africa safe, we must all play our part against #COVID19! 💪#CAFLegend @perpetuankwoch challenges & nominates @setoo9 @YayaToure @AsisatOshoala #MercyAkide #AbediPele to do the #19KickUpsAgainstCovid19 and nominate 5 more! ⚽️#StaySafeAfrica pic.twitter.com/FkMwxqtaGd
— CAF (@CAF_Online) June 9, 2020
Outre les stars du football, chacun peut participer à cette campagne en postant sa propre vidéo et en appelant cinq autres personnes à le faire.
« Cette initiative (…) vise à donner aux communautés et aux individus les moyens de prendre des mesures préventives simples et efficaces contre la transmission du virus », explique la CAF dans son communiqué. Il s’agit de « sauver des vies grâce à la sensibilisation » en Afrique, assure-t-elle.
« Même si la saison de football a été suspendue, nous devons faire front tous ensemble, en respectant la distanciation physique et afin de lutter contre cette maladie et la désinformation », a martelé Anthony Baffoe, secrétaire général adjoint de la CAF, qui a lui-même posté une vidéo.
A ce jour, le continent africain a enregistré officiellement plus de 200.000 cas de nouveau coronavirus, dont plus de 5.500 décès, selon des chiffres rassemblés par l’AFP.
La CAF note que « les fortes densités de population, la vie communautaire ou encore l’accès limité à l’eau et aux installations sanitaires » sont des facteurs de risque susceptible d’accélérer la propagation du virus en Afrique.