Afrique centrale : Six propositions de l’Unesco pour la protection du littoral
La Commission océanographique intergouvernementale (COI) de l’Unesco vient de publier une liste de six propositions, pour réduire la vulnérabilité des espaces côtières en Afrique centrale. Cet apport moral intervient en prélude à la décennie des Nations Unies pour les sciences océaniques au service du développement durable (2021-2030).
Ainsi, pour atteindre la résilience côtière dans les sept pays d’Afrique centrale il faut : consolider le pouvoir, renforcer les réseaux d’experts, développer les capacités, donner davantage la parole aux communautés et promouvoir le partage d’informations ; mettre en place une stratégie globale capable de concrétiser les déclarations en faveur de la résilience climatique ; adapter l’économie à la nouvelle réalité climatique ; faire avancer la mise en œuvre des programmes juridiques et politiques relatifs à la résilience climatique ; renforcer le régionalisme et l’identité biorégionale ; et enfin, aligner et développer les infrastructures scientifiques et techniques en soutien aux processus décisionnels.
Les espaces côtiers d’Afrique centrale sont au centre de multiples enjeux, notamment d’origine humaine, qui les soumettent à la pression démographique. C’est le cas à Kribi, une cité balnéaire située au sud du Cameroun, où l’on note depuis 1960 l’installation des projets agroalimentaire. Une situation qui a engendré une croissance démographique galopante, laquelle n’est pas sans conséquence sur le littoral kribien.
Avant la publication de ce rapport, le COI avait organisé du 05 au 07 novembre 2019, un atelier technique sur la vulnérabilité côtière en Afrique Centrale. Cette initiative avait réuni l’ensemble des différents experts de la sous-région, pour identifier les défis de chaque pays et trouver une initiative conjointe afin de préserver les zones côtières.