Le Soudan, l’Egypte et l’Ethiopie conviennent de reprendre les négociations sur le barrage sur le Nil
Le Soudan, l’Egypte et l’Ethiopie sont convenus dimanche de reprendre leurs pourparlers sur le Grand Barrage de la Renaissance éthiopienne (GERD) le 18 août.
Une réunion virtuelle demandée par l’Afrique du Sud a eu lieu dimanche avec la participation des ministres des Affaires étrangères du Soudan, d’Egypte et d’Ethiopie.
« Après de longues discussions, les participants ont décidé de reprendre les pourparlers le 18 août, et de travailler à unifier les projets d’accords présentés par chacun des trois pays », a déclaré dans un communiqué le ministère soudanais de l’Irrigation et des Ressources en eau.
Le Soudan a réitéré sa détermination à reprendre les pourparlers dans un esprit de solidarité africaine, sur la base de l’agenda dont les trois parties sont précédemment convenues, et dans le respect des principes du droit international relatifs à l’utilisation équitable des ressources en eau, selon le communiqué.
Le Soudan a également souligné qu’un accord global sur le remplissage et le fonctionnement du GERD et sur les projets futurs de l’Ethiopie à cet égard serait une preuve supplémentaire du renforcement de la coopération régionale, ainsi qu’une confirmation du principe de « recherche de solutions africaines aux problèmes africains ».
Le Soudan, l’Egypte et l’Ethiopie sont engagés dans des négociations parrainées par l’Union africaine sur plusieurs questions techniques et juridiques liées au remplissage et au fonctionnement du GERD.
L’Ethiopie a commencé à construire le GERD en 2011. L’Egypte et le Soudan, des pays situés plus en aval sur le Nil, dépendent en grande partie du fleuve pour leur approvisionnement en eau douce, et craignent que ce barrage n’affecte leurs ressources en eau.