Retro-Afrique. Ils nous ont quittés en 2020
Artistes, politiciens, sportifs…plusieurs personnalités africaines ayant marqué l’histoire du continent sont décédées en 2020.
Manu Dibango (Cameroun)
Ses fans l’appelaient « Papa Manu », « Le Doyen » ou simplement « Manu ». Le 18 mars, un communiqué publié sur sa page Facebook annonçait son hospitalisation, à la suite d’une infection par le coronavirus. Manu Dibango, saxophoniste et vétéran des musiciens africains, est mort, mardi 24 mars, a annoncé sa famille. Il était âgé de 86 ans.
Mory Kanté (Guinée)
Surnommé le «Griot électrique», Mort Kanté est un virtuose de Kora, un instrument de musique que l’on trouve dans toute l’Afrique de l’Ouest, contribué à populariser la musique africaine et guinéenne à travers le monde, notamment grâce au tube planétaire «Yéké yéké» dans les années 1980. Il est décédé le vendredi 23 mai, à l’âge de 70 ans.
Idir (Algérie)
Le chanteur algérien Idir, qui fut l’un des principaux ambassadeurs de la chanson kabyle à travers le monde, est mort samedi à l’âge de 70 ans. le chanteur, auteur-compositeur et interprète, de son vrai nom Hamid Cheriet, avait été propulsé sur la scène musicale dans les années 70, après le succès mondial de l’un de ses premiers titres, A Vava Inouva.
Amadou Gon Coulibaly (Côte d’Ivoire)
Le décès, le 8 juillet 2020, de l’ancien premier ministre ivoirien, a eu un impact politique à l’intérieur et au-delà des frontières de la Côte d’Ivoire. Alors que le président Alassane Ouattara avait déjà annoncé qu’il n’allait pas se présenter pour un troisième mandat, la mort de celui qui devait défendre les couleurs du RHDP à la présidentielle d’octobre a poussé le chef de l’Etat à revenir sur sa parole.
Amadou Gon Coulibaly, compagnon de longue date et confident de Ouattara, mort à l’âge de 61 ans, a été enterré le 17 juillet 2020 dans son fief de Korhogo, dans le nord ivoirien.
Jerry Rawlings (Ghana)
L’ancien dirigeant ghanéen est mort le 12 novembre 2020 à l’âge de 73 ans. Cet ancien officier de l’armée, arrivé au pouvoir par un coup d’état en 1979, puis en 1981, est pourtant considéré comme le père de la démocratie ghanéenne.
Pierre Buyoya (Burundi)
L’ancien président du Burundi Pierre Buyoya est décédé le 17 décembre 2020, à Paris en France, à l’âge de 71 ans, des suites de la maladie Covid-19. Le major Buyoya fait sa carrière dans l’armée avant de devenir président en 1987 à la suite d’un coup d’Etat contre Jean-Baptiste Bagaza.
En 2000, il signe les accords d’Arusha visant à mettre fin à la guerre civile ayant tué environ 300 000 personnes entre 1993 et 2006.
Hosni Mubarak (Égypte)
Mort le 25 février 2020, celui que l’on avait surnommé le « Raïs » égyptien avait connu une descente aux enfers depuis que la rue l’a forcé à la démission le 11 février 2011..
Il est décédé à l’hôpital militaire Galaa, au Caire, a l’âge de 91 ans, après une série d’hospitalisations depuis son emprisonnement et ses procès pour corruption et pour la répression du soulèvement populaire.
Il a certes été acquitté après avoir été condamné en première instance, mais sa santé est restée fragile jusqu’à sa mort.
Pape Diouf (Sénégal)
L’ancien patron de l’OM est mort du coronavirus. Pape Diouf, 68 ans, avait été placé sous assistance respiratoire dans un établissement hospitalier de Dakar, au Sénégal, avant d’être rapatrié en France ce mardi, où il est mort, le 31 mars 2020.
Soumaïla Cissé (Mali)
Trois fois candidat malheureux à l’élection présidentielle, S. Cissé avait été libéré cet automne après six mois de captivité aux mains des jihadistes. Chef de file de l’opposition au président Ibrahim Boubacar Keita, renversé en août 2020, il faisait figure de favori de l’élection présidentielle prévue en 2023. Il est décédé le vendredi 25 décembre à Paris à l’âge de 71 ans, des suites du Covid-19.
Noureddine Saïl (Maroc)
L’ancien directeur de la chaîne de télévision 2M et du Centre Cinématographique Marocain (CCM), Noureddine Saïl, est décédé le 17 décembre, à l’âge de 73 ans. Scénariste, romancier et producteur, le défunt était une figure incontournable de la scène culturelle marocaine et continentale.
Il a lancé, en avril 1977, le Festival du cinéma africain de khouribga.