« C’est une entorse totale à la loi », s’est indigné Kwame Twumasi Ampofo, député du Congrès national démocratique (NDC), de l’opposition. « Quand bien même il y aurait des problèmes de sécurité, l’armée n’a pas sa place dans la Chambre. Nous protestions (contre la tentative de vol des bulletins) mais nous n’étions pas violents », assure-t-il.
Le Parlement, élu en décembre est divisé de manière quasi égale entre les députés du Nouveau Parti Patriotique (NPP) et du NDC, qui se partagent chacun 137 sièges, auxquels s’ajoute un seul indépendant.
Un député de l’opposition a été suspendu mercredi après une décision de justice, lui reprochant sa double nationalité, ramenant le nombre de députés de l’opposition à 136 contre 137 pour le NPP.