Climat : les principales priorités de l’ONU pour la COP26
A neuf mois de la prochaine conférence des Nations-Unies sur le climat (COP26), prévue en novembre à Glasgow, au Royaume-Uni, le Secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a détaillé, lundi, les principales priorités de son organisation pour cette importante conférence.
Lors d’un briefing aux Etats membres de l’ONU organisé à l’initiative de la prochaine présidence de la COP26, le chef de l’ONU a cité les priorités suivantes :
– Plus d’ambition sur l’atténuation, l’adaptation et le financement relatifs au climat.
– La coalition mondiale pour des émissions neutres en carbone doit se développer pour couvrir plus de 90% des émissions de gaz à effet de serre.
– La volonté d’atteindre la neutralité carbone doit devenir « la nouvelle norme pour tout le monde, partout – pour chaque pays, entreprise, ville et institution financière », ainsi que pour des secteurs clés tels que l’aviation, le transport maritime, l’industrie et l’agriculture.
Countries representing 70% of the world economy and 65% of global carbon dioxide emissions have now committed to net zero.
This is meaningful momentum, but it’s not enough.
We need much more #ClimateAction & ambition. https://t.co/h9uIXU1PDM
— António Guterres (@antonioguterres) February 8, 2021
– Tous les engagements en faveur de la neutralité carbone doivent être appuyés par des plans clairs et crédibles pour les atteindre.
– Nécessité d’une percée en matière d’adaptation et de résilience au changement climatique.
– Augmenter la part du financement de l’adaptation et de la résilience à au moins 50% du soutien au financement climatique de la part des donateurs et les banques multilatérales de développement.
– Tous les pays doivent proposer, d’ici la COP26 au plus tard, des contributions déterminées au niveau national nettement plus ambitieuses, avec des objectifs fixés pour 2030 compatibles avec une feuille de route menant à la neutralité carbone.
– Respect par les pays développés de l’engagement pris il y a plus de dix ans et réaffirmé lors de la conclusion de l’Accord de Paris en 2015, de mobiliser 100 milliards de dollars par an de financement climatique en faveur des pays en développement.