G5 Sahel. Le Tchad demande plus de moyens financiers et envoie 1.200 soldats aux frontières
Le président tchadien Idriss Déby Itno a annoncé lundi soir l’envoi de 1.200 soldats dans la zone dite des « trois frontières », entre le Mali, le Niger et le Burkina Faso, pour lutter contre les jihadistes, en marge du sommet du G5 Sahel à N’Djamena, selon un tweet de la présidence.
Les ministres de la défense du G5 Sahel (Tchad, Niger, Mauritanie, Niger, Burkina Faso) se sont rendus lundi à N’Guigmi, au Niger, près de la frontière avec le Tchad, où sont actuellement stationnés les soldats qui seront ensuite déployés dans la région des « trois frontières », selon la télévision d’Etat tchadienne.
Cinq pays du Sahel et la France se réunissent en sommet lundi et mardi à N’Djamena, au Tchad, pour faire le point sur la lutte antidjihadiste dans la région, où Paris voudrait voir ses alliés assumer le relais militaire, mais aussi politique, pour réduire un engagement vieux de huit ans.
C’est pourquoi nous lançons un appel pressant à tous nos partenaires afin de nous apporter les ressources additionnelles qu’ils ont promises pour nous permettre de réaliser nos programmes.
— Maréchal Idriss Deby Itno (@MIdrissDebyItno) February 15, 2021
Le chef de l’Etat tchadien, Idriss Déby, a demandé un effort financier supplémentaire à la communauté internationale pour soutenir le G5 Sahel. Le maréchal-président s’exprimait lundi à la tribune du 7e sommet de l’organisation régionale à N’Djamena, la capitale du Tchad. « Notre volonté partagée de vaincre au plus vite le terrorisme dans le Sahel doit s’accommoder d’un réel engagement. Ce terrain de mobilisation des États du G5 Sahel doit être soutenu, renforcé, par l’ensemble de la communauté internationale ».