Le Zimbabwe a commencé à injecter le vaccin chinois
Le Zimbabwe a injecté jeudi ses premiers vaccins, trois jours après l’arrivée de 200.000 doses Sinopharm depuis la Chine, et tenté de rassurer sa population sur leur efficacité.
Le ministre de la Santé Constantino Chiwenga a été le premier à tomber la chemise, dévoilant son épaule et un marcel blanc pour recevoir la fameuse piqûre, après avoir subi un test PCR.
Le ministre, qui est également vice-président du pays, a affirmé que « toutes les étapes scientifiques nécessaires ont été menées pour s’assurer de l’efficacité de ce vaccin », revendiquée à 79% par ses producteurs.
« Ma présence aujourd’hui, avec certains de mes collaborateurs, vise à montrer la confiance du gouvernement dans le vaccin Sinopharm », a-t-il déclaré, appelant les Zimbabwéens à suivre son exemple.
Le Zimbabwe est le premier pays d’Afrique australe à recevoir le vaccin chinois contre le Covid-19. Son efficacité contre le variant apparu dans l’Afrique du Sud voisine, et qui s’est largement répandu, n’a pas été révélée publiquement.
Le pays veut d’abord réserver la vaccination aux populations à risque, soignants, personnels aux frontières et dans le secteur de la sécurité, avant d’élargir l’accès au reste de la population.
« C’est une des façons de combattre la maladie, on devrait y trouver des bienfaits », a commenté, laconique, Soman Mudariki, médecin aux urgences à Harare, interrogé après avoir été vacciné sur les inconnues concernant ce vaccin.