Ambassadeur italien tué en RDC: les rebelles hutus rwandais accusent les armées congolaise et rwandaise
Les rebelles hutus rwandais de Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) ont nié être les auteurs de l’attaque qui a coûté la vie lundi à l’ambassadeur d’Italie en République démocratique du Congo, dans l’Est du pays, pointant du doigt les armées congolaise et rwandaise.
Les autorités congolaises ont accusé lundi les FDLR, installées dans l’Est de la RDC, d’être responsables de l’attaque, qualifiée de « terroriste » par le président congolais Félix Tshisekedi, au cours de laquelle ont péri l’ambassadeur Luca Attanasio, son garde du corps italien Vittorio Iacovacci et un chauffeur congolais du Programme alimentaire mondial (PAM), Mustapha Milambo.
les FDLR nient être « impliqués dans l’attaque et affirment que « le convoi de l’ambassadeur a été attaqué dans une zone dite des +trois antennes+, près de Goma sur la frontière avec le Rwanda non loin d’une position des FARDC (Forces armées de la RDC) et des (…) Forces rwandaises de Défense » (armée rwandaise).
« Les responsabilités de cet ignoble assassinat est à rechercher dans les rangs de ces deux armées », accusent à leur tour les FDLR.
La route nationale 2, où le convoi a été attaqué, longe de très près la frontière rwandaise, dans une zone de forêt dense et montagneuse, où les frontières ne sont pas étanches.
Les autorités congolaises et rwandaises nient systématiquement toute présence de troupes rwandaises sur le territoire de RDC.