Le Sénégal s’enrichit de 9 nouvelles forêts classées
Le président Macky Sall a procédé au classement de neuf nouvelles forêts communautaires situées dans les régions de Kolda, Sédhiou (sud), Tambacounda (est) et Matam (nord-est) et d’une superficie totale de 84.726 hectares, a indiqué, lundi, le ministre de l’Environnement et du Développement durable, Abdou Karim Sall.
‘’Pour la première fois dans l’histoire du Sénégal indépendant, des forêts sont classées pour symboliser la détermination du président de la République à lutter contre les aléas climatiques et engager la reforestation et l’amélioration des systèmes de production et du cadre de vie des populations’’, a-t-il déclaré, lors d’un point de presse.
Le ministre signale que le président Sall a procédé à la signature de neufs décrets de classement de forêts situées dans quatre régions, sept départements et treize communes’’. Ces forêts font une superficie totale de 84.726 hectares.
Dans la région de Kolda (sud), la mesure concerne quatre forêts situées à Saré-Lally (à cheval entre les départements de Kolda et Vélingara), Médina Salam Dinga (département de Médina Yoro Foulah), Boumoune-Samaye et Saré-Bandé (département Vélingara) pour respectivement 2.334, 7.073, 5.152 et 3.767 hectares.
Dans la région de Matam, ce sont deux forêts situées dans les localités de Fété Kodioly et Ndiot (département de Kanel) et ayant respectivement des superficies de 13.000 et 12.000 hectares qui sont concernées.
A Tambacounda, ‘’deux forêts à Dialacoto (département Tambacounda) et Sanding Counda (département Bakel) pour respectivement 27.000 et 2.000 hectares’’ ont été classées.
Pour la région de Sédhiou, c’est la forêt de Badimbour (département Bounkiling) d’une superficie de 12 400 hectares qui a été choisie.
‘’L’objectif poursuivi est la conservation de la biodiversité et des moyens d’existence durable des populations. Ces forêts classées contribueront à inverser la dégradation des terres et à lutter contre le changement climatique à travers l’atténuation de ses effets et la séquestration de carbone’’, estime Abdou Karim Sall.
Le ministre de l’Environnement et du Développement durable relève que cette mesure ‘’est une première au Sénégal depuis 52 ans’’.
‘’En effet, le classement comme moyen de conservation de la biodiversité, n’avait plus été engagé au Sénégal depuis la fin des années 60. Pour rappel, les premières opérations de classement de forêt dans le pays remontent à 1930’’, a-t-il fait savoir.
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