Présidence de la CAF: consensus autour du candidat Sud-Africain
A quelques jours avant l’Assemblée générale de la CAF qui aura lieu le 12 mars courant à Rabat, Les négociations entre les quatre candidats à la présidence de la Confédération africaine de football (CAF) ont débouché sur un accord: présenter un seul candidat. Il s’agit du Sud-Africain Patrice Motsepe.
Augustin Senghor (Sénégal) et Ahmed Yahya (Mauritanie) seraient prêts à renoncer à se présenter, le 12 mars, pour laisser la scène au milliardaire sud-africain, soutenu par Gianni Infantino, le président de la Fifa, en contrepartie, ils seront 1er et 2e vice-présidents. Jacques Anouma (Côte d’Ivoire), le quatrième candidat, se verrait proposer un poste de conseiller du président.
Or, si Senghor et Yahya semblent près de céder, selon des sources concordantes, Jacques Anouma pourrait partir seul contre Motsepe.
Le président ivoirien Alassane Ouattara ne s’est pas encore prononcé, mais il a débloqué 15 millions d’euros pour la campagne de son compatriote et pourrait choisir de jouer le scrutin.
L’élection prendrait alors une nouvelle tournure, d’un match à quatre à un duel: Motsepe, le choix de la Fifa, contre Anouma, le choix d’une CAF jalouse de son indépendance.
Patrice Tlhopan Motsepe (Afrique du Sud, 58 ans), homme d’affaires, président du club Mamelodi Sundowns depuis 2003.
Ce capitaine d’industrie minière, beau-frère du président de la République Cyril Ramaphosa, est le moins connu des quatre candidats. Nombre d’observateurs voient en lui le candidat préféré de la Fifa.
Le président de la fédération sud-africaine, Danny Jordaan, loue « sa finesse dans les affaires, sa connaissance de la gouvernance et du business global ».