Les femmes et les filles, les premières victimes des conflits et crises en Afrique
Les femmes et les filles en Afrique continuent d’être les premières victimes des conflits et crises qui frappent le continent, a déploré lundi le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat.
Dans une Déclaration publiée à l’occasion de la Journée Internationale de la Femme, Faki Mahamat a également relevé que la pandémie de la Covid-19 a montré au grand jour la persistance des difficiles conditions des femmes africaines. «Elle a marqué un recul inquiétant des acquis et avancées, notamment en matière d’égalité hommes-femmes et d’autonomisation des femmes et en même temps a accentué les violences basées sur le genre, à telle enseigne que la Covid-19 a été qualifiée de pandémie silencieuse», a souligné le président de la Commission de l’UA, appelant à briser ce silence et mettre fin à ces violences.
«Cependant, ces mesures ne pourront être effectives que si les femmes elles-mêmes font preuve d’audace, œuvrent individuellement et collectivement, à la conquête de leurs droits et à l’affirmation de leurs devoirs», a ajouté le président de la Commission de l’UA.
Abordant de la thématique de l’année «Leadership féminin: Pour un futur égalitaire dans le monde de la Covid-19», Faki Mahamat a noté que ce thème reflète bien la détermination de la communauté internationale à soutenir l’égalité entre les hommes et les femmes, et l’autonomisation des femmes à travers leur participation et représentation au niveau de toutes les instances de décision.
Au niveau de la Commission de l’Union africaine, a-t-il affirmé, «la parité est une condition préalable pour le succès de notre mission. C’est la raison pour laquelle, dès la création de notre Union, la question de la parité a été inscrite non seulement dans notre acte constitutif, mais aussi dans les modalités de nos élections».