South African Airways sort de la zone de turbulences
Désormais dirigée par le CEO par intérim Thomas Kgokolo, son treizième dirigeant en douze ans, la compagnie nationale sud-africaine, basée à l’aéroport de Johannesburg-OR Tambo, est selon ses administrateurs « à la fois solvable et avec des liquidités ».
SAA est jugée « suffisamment prête à continuer dans le futur », poursuivent les administrateurs, d’autant que son unique actionnaire le gouvernement serait sur le point de conclure « dans les prochaines semaines » un accord sur la vente d’actions à un partenaire stratégique.
Une partie importante de la dette qui bloquait la SAA a été « compromise, et le solde de celle-ci transféré à la mise sous séquestre, un véhicule spécifiquement destiné à assurer le paiement de la dette au cours des trois prochaines années » : trois année durant lesquelles les montants dus aux créanciers et aux passagers détenteurs de billets annulés seront redistribués.
Un communiqué du Département des entreprises publiques (DPE) souligne de son côté que la recherche d’un nouvel actionnaire pourrait être finalisée « dans les prochaines semaines », qui apporterait les capitaux nécessaires « et une expertise technique et commerciale » à la compagnie de Star Alliance en grande difficultés. En attendant, un « plan d’activité provisoire » est en cours d’élaboration,
Clouée au sol le 28 avril par le gestionnaire des aéroports Airports Company South Africa (ACSA) pour des factures non payées, la low cost Mango a était placée sous administration du 1er mai au 31 juillet, et a pu régler une partie de sa dette. Elle a repris ses vols samedi, « à l’exception de Zanzibar à ce stade », un seul de ses Boeing 737-800 étant opérés le 1er mai.
(source Air-journal)