Violences en marge du ramadan à Kinshasa: 30 condamnations à mort
Trente personnes ont été condamnées à mort en République démocratique du Congo pour leur participation aux violences contre la police ayant marqué jeudi la fin du ramadan à Kinshasa, a-t-on appris de sources judiciaires.
Le verdict a été prononcé au petit matin samedi dans le procès en flagrance tenu depuis vendredi à Kinshasa, selon un enregistrement dont l’AFP a eu copie. Un avocat des parties civiles, Me Chief Tshipamba, a confirmé à l’AFP ces trente condamnations à la peine capitale.
Violents heurts
Jeudi, de violents heurts avaient éclaté entre fidèles musulmans se disputant l’accès au stade des Martyrs, le grand stade de la capitale congolaise, pour y organiser la prière officielle de clôture du ramadan. Les protestataires s’en étaient pris en particulier à la police présente sur les lieux pour encadrer la cérémonie.
Un premier bilan officiel faisait état d’un policier tué, dont les images ont largement circulé sur les réseaux sociaux. Une policière est entre la vie et la mort, affirment désormais les autorités, tant que 46 autres policiers ont été blessés, dont huit sont dans un état critique.
Trente-huit personnes ont été interpellées sur les lieux des violences et jugées en comparution immédiate à partir du lendemain au Tribunal de grande instance de la commune de la Gombe.