« Pas de marche arrière possible » en Tunisie, déclare le président Kaïs Saïed
Rejetant les appels à l’ouverture de pourparlers sur la crise politique en Tunisie, le président Kaïs Saïed a indiqué, jeudi, qu’il n’y avait « pas de machine arrière » possible.
Il a décidé, fin juillet, de suspendre des activités du Parlement pour un mois et de limoger le chef du gouvernement, Hichem Mechich. Le président tunisien Kaïs Saïed a déclaré, jeudi 5 août, qu’il n’y avait « pas de machine arrière » possible suite à sa décision, le mois dernier, de congédier le gouvernement, geler les travaux du Parlement et d’assumer les pouvoirs exécutifs, une démarche que l’opposition a dénoncée comme un coup d’État.
S’exprimant dans une vidéo diffusée par ses services, Kaïs Saïed a aussi rejeté les appels à l’ouverture de pourparlers sur la crise politique, déclarant qu’il n’y avait « pas de dialogue, sauf avec les gens honnêtes », excluant toute discussion avec ce qu’il a qualifié de « cellules cancéreuses ». Ces commentaires interviennent après que le parti islamiste Ennahda, principale force politique du Parlement, a appelé dans la journée à l’ouverture d’un dialogue, onze jours après les annonces inattendues du chef de l’État.
(Reuters)