Kenya. La faune sauvage tire profit de la répression du braconnage
Les autorités kényanes se sont félicitées des progrès réalisés dans la lutte contre le braconnage, après la publication lundi soir du premier recensement animalier mené dans le pays qui doit servir de base pour améliorer la préservation de l’environnement.
Selon ces données, le Kenya compte notamment 36.280 éléphants, une population en augmentation de 21% par rapport à 2014, année où le braconnage avait connu un pic.
« Les efforts pour alourdir les peines contre les crimes liés aux espèces menacées semblent porter leurs fruits », estiment dans leur rapport les auteurs du recensement.
Le nombre de lions, zèbres, hirolas (antilopes de chasse) et des trois espèces de girafes que l’on trouve au Kenya est en augmentation, affirme le rapport, sans toutefois fournir de données comparatives avec les années précédentes.
Un total de 1.739 rhinocéros ont également été recensés, dont deux rhinocéros blancs du Nord, 840 rhinocéros blancs du Sud et 897 rhinocéros noirs en danger critique d’extinction. La réserve de Maasai Mara, dans le sud du pays, abrite, elle, près de 40.000 gnous.