Burkina: 17 films en compétition pour le grand prix du Fespaco
Dix-sept films seront en compétition pour le grand prix du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco), le plus grand rendez-vous du cinéma africain qui se déroulera du 16 au 23 octobre dans la capitale burkinabè, ont annoncé jeudi les organisateurs.
Initialement prévue du 27 février au 6 mars, l’édition 2021 du Fespaco a été repoussée en octobre en raison de la pandémie de coronavirus dont une deuxième vague frappait le pays.
Sur 1.132 films inscrits, 17 ont été retenus dans la catégorie long métrage de fiction, pour concourir pour la récompense suprême, l’Etalon d’or du Yénnenga, a déclaré lors d’une cérémonie de présentation des oeuvres sélectionnées, le délégué général du Fespaco, Alex Moussa Sawadogo.
Les réalisateurs des 17 films en lice sont issus de 15 pays du continent, avec deux Egyptiens et un Burkinabè notamment.
Les autres sont originaires du Sénégal, de l’Angola, du Cameroun, du Nigeria, de la Tanzanie, de la Somalie, de la Côte d’Ivoire, du Tchad, du Rwanda, du Maroc, de la Namibie, du Lesotho et de la Tunisie. Enfin, un film haïtien a également été retenu.
Cette édition est un « défi pour montrer, malgré la situation sanitaire, que le continent continue à créer, à rêver, à pouvoir résister à tous les maux qui minent nos sociétés », a affirmé M. Sawadogo.
Vingt-neuf courts métrages (fiction et documentaires), dont cinq du Burkina Faso et quatre du Sénégal et dix-sept séries télé ont également été retenus dans la sélection officielle.
Le Fespaco, principal rendez-vous du cinéma en Afrique, se tient tous les deux ans à Ouagadougou. Chaque édition voit des films de tous formats entrer en compétition pour briguer l’Etalon d’or.
Depuis 1969, date de sa création, il rassemble à Ouagadougou des dizaines de milliers de spectateurs et acteurs du milieu du 7e art.
Pour cette 27e édition, les « Cinémas d’Afrique et de la diaspora: nouveaux regards, nouveaux défis », seront à l’honneur.
L’Etalon d’or doit être décerné le 23 octobre par un jury international, présidé par le réalisateur et producteur mauritanien, Abderrahmane Sissako, lauréat du César du meilleur film pour Timbuktu en 2015.
Dans un pays miné par les attaques jihadistes, le gouvernement burkinabè a assuré qu’un effort serait particulièrement consenti pour assurer la sécurité de la manifestation à Ouagadougou.