L’Angola pour un partenariat avec une société américaine pour la cogestion des parcs naturels
L’Angola a entamé des négociations avec la société américaine «African Parks» pour un partenariat public-privé pour la cogestion et le développement des parcs naturels de Luengue-Luiana et Mavinga, a annoncé mardi le Président angolais, João Lourenço.
S’exprimant lors du gala annuel de la Fondation internationale pour la conservation de l’environnement (ICCF), le chef d’État angolais a déclaré que ces parcs, situés dans la région transfrontalière protégée d’Okovango Zambeze, sont la dernière frontière sauvage du sud d’Afrique.
Il a affirmé que le gouvernement angolais et diverses agences internationales telles que l’USAID, le Fonds Global pour l’environnement et la Conservation Internationale s’efforcent d’assurer un soutien technique et financier pour établir des programmes de protection des écosystèmes et de l’environnement.
Faisant savoir que l’Angola est le troisième signataire du protocole contre le trafic illicite d’espèces de faune et de flore sauvages, Lourenço a indiqué que l’Angola et d’autres États signataires se sont engagés à adopter une législation adéquate qui criminalise le trafic illicite d’espèces sauvages. L’Angola, a-t-il souligné, a préparé plusieurs événements internationaux, dont des visites sur le terrain pour les grands investisseurs internationaux intéressés à investir dans le pays.
En signant ce protocole, a-t-il dit, l’Angola restera engagé dans la lutte contre les crimes illégaux contre la faune, en faisant partie de la Fondation pour la protection des éléphants.
Il a, à cet égard, annoncé que le conseil d’administration de la Fondation examinera, ce mois-ci, les actions pour la mise en œuvre des instruments de sauvegarde de la biodiversité. L’ouverture de corridors écologiques permettra aux éléphants de se déplacer librement entre les frontières qui composent le projet transnational, a-t-il admis.
Le chef de l’Etat angolais considère comme important le développement et la protection de ces importants parcs naturels touchés au cours des dernières décennies par le conflit armé. L’initiative, a-t-il expliqué, s’inscrit dans le cadre de la création d’un nouvel environnement des affaires et d’un développement durable au profit des communautés locales et de tous les Angolais.