Environnement. Un étude pointe la lenteur du processus de restauration des forêts africaines
Le premier bilan de la restauration des forêts et des paysages d’Afrique lancée ce mercredi à l’occasion du démarrage de la Semaine africaine du climat, évoque une lenteur des progrès accomplis dans ce domaine et appelle à des efforts accrus en faveur de l’action climatique.
« L’Examen de l’État de la restauration des forêts et des paysages en Afrique 2021 est une analyse conjointe réalisée par l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture et l’Agence de développement de l’Union africaine-NEPAD », précise un communiqué de l’agence onusienne.
La même source note que cette nouvelle étude ‘’présente les succès obtenus jusqu’à présent ainsi que les difficultés et les opportunités qui subsistent à travers le continent pour restaurer les terres dégradées à cause de la conversion et le défrichement des forêts, la surexploitation des ressources naturelles, l’urbanisation, la sécheresse et d’autres facteurs’’.
Elle montre qu’’’il reste beaucoup à faire pour exploiter pleinement l’énorme opportunité qu’a le continent de remettre les terres en état de production durable, de protéger la biodiversité ainsi que les moyens d’existence des populations dans la lutte contre le changement climatique’’.
Alors que la Décennie des Nations Unies pour la restauration des écosystèmes est en cours, l’étude révèle des succès et de nombreux défis à relever pour restaurer les terres dégradées d’Afrique et améliorer les moyens d’existence, renseigne le communiqué.
Le texte souligne que ‘’jusqu’à 65 % des terres productives sont dégradées, tandis que la désertification touche 45 % des terres en Afrique’’.
Cette étude révèle que ‘’si la tendance générale est à la baisse, la perte nette de forêts continue d’augmenter en Afrique, avec quatre millions d’hectares de forêts qui disparaissent chaque année’’,