Environ 65% des terres productives en Afrique sont dégradées, alerte la FAO
Environ 65% des terres productives en Afrique sont dégradées, d’où la nécessité de déployer des efforts accrus en matière de restauration, a souligné l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).
« Il reste beaucoup à faire pour exploiter pleinement le potentiel des terres productives en Afrique et pour protéger la biodiversité ainsi que les moyens d’existence des populations du continent », indique la FAO dans un bilan sur la restauration des forêts et des paysages d’Afrique, présenté à l’occasion de la Semaine africaine du climat.
L’organisation onusienne relève que la perte nette de forêts continue d’augmenter en Afrique, avec quatre millions d’hectares de forêts qui disparaissent chaque année, notant que les zones arides d’Afrique sont très vulnérables au changement climatique.
La restauration est une priorité pour l’adaptation et la mise en place de systèmes alimentaires résilients et durables, préconise la FAO, précisant que la désertification touche 45% des terres en Afrique.
L’Examen de l’état de la restauration des forêts et des paysages en Afrique 2021 est une analyse conjointe réalisée par l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture et l’Agence de développement de l’Union africaine-NEPAD.
Le bilan présente les succès obtenus jusqu’à présent ainsi que les difficultés et les opportunités qui subsistent à travers le continent pour restaurer les terres dégradées à cause de la conversion et le défrichement des forêts, la surexploitation des ressources naturelles, l’urbanisation, la sécheresse et d’autres facteurs.