Le sommet de la Francophonie prévu en Tunisie en novembre reporté d’un an
Le 18e sommet de la Francophonie, initialement prévu sur l’île de Djerba fin novembre, est reporté d’un an, «afin de permettre à la Tunisie de pouvoir organiser cette instance importante dans les conditions les plus optimales», selon des communiqués émanant de l’Organisation internationale de la Francophonie et du ministère tunisien des Affaires étrangères.
Les représentants des États et gouvernements membres de l’OIF se sont réunis mardi en présentiel et visioconférence, sous la présidence de la secrétaire générale de la Francophonie, Louise Mushikiwabo.
«Les représentants des États et gouvernements membres ont débattu ouvertement et dans un souci de cohésion et de solidarité, sur l’organisation du sommet en Tunisie dans les délais initialement prévus. Ils sont arrivés à un consensus sur la nécessité de reporter d’un an le 18e sommet de la Francophonie, afin de permettre à la Tunisie de pouvoir organiser cette instance importante dans les conditions les plus optimales», précise le communiqué de l’OIF.
De son côté, le ministère tunisien des Affaires étrangères a fait savoir dans un communiqué que les «discussions ont abouti au consensus des représentants des États membres concernant la Tunisie, hôte de ce sommet, et le report de la date de sa convocation sur l’île de Djerba à 2022 afin d’assurer une large participation au plus haut niveau et de ne pas avoir à le tenir à distance».
La décision doit être formellement adoptée lors d’une Conférence ministérielle de la Francophonie. «Cette proposition (du report d’un an, NDLR) va être validée dès que les ministres auront statué», a déclaré à l’AFP Oria Vande weghe, porte-parole de la secrétaire générale.