Macron veut négocier un « New Deal » entre l’UE et l’UA
Un sommet entre l’Union africaine et l’Union européenne se tiendra les 17 et 18 février à Bruxelles dans le cadre de la présidence française de l’Union européenne, a annoncé ce jeudi 9 décembre Emmanuel Macron, afin de «refonder en profondeur» la relation «un peu fatiguée» entre les deux continents.
Le chef de l’État français a évoqué «plusieurs axes», notamment «refonder un New Deal, économique et financier avec l’Afrique», en faisant valoir que «l’Europe doit dans les instances internationales porter une stratégie commune avec l’Afrique», ou le déploiement d’«un agenda en matière d’éducation, de santé et de climat», lors d’une conférence de presse depuis l’Élysée.
Emmanuel Macron s’est bel et bien rendu compte du retard et du déphasage qui existent entre l’Afrique et la France et/ou l’Europe. Dans ce sens, le président français Emmanuel Macron a annoncé, jeudi, en conférence de presse, la tenue d’un futur sommet entre l’UA (Union Africaine) et l’UE (Union Européenne) à Bruxelles en février prochain pour « refonder les relations » entre les deux continents.
« La relation entre l’Afrique et l’Europe sera structurante pour la paix autour de la Méditerranée », a assuré le chef de l’Etat qui s’exprimait face à une centaine de journalistes depuis l’Elysée, dans le cadre de la présidence française de l’UE qui débutera au 1er janvier. Il a souligné que « depuis le début de (son) mandat » il avait « fait de la relation avec l’Afrique, une priorité », considérant que « le lien entre les deux continents est le grand projet politique et géopolitique des décennies à venir ».
Qualifiant « d’intérêt commun », les questions de « paix et de prospérité » entre l’Afrique et l’Europe, Emmanuel Macron a, par ailleurs, affirmé qu’il souhaitait agir « en bâtissant un avenir à la jeunesse africaine pour réduire les inégalités, lutter contre les trafics qui exploitent la misère et les passeurs qui ont fait de la Méditerranée un cimetière honteux ». S’il souligne l’implication française en Afrique, le président français plaide également pour « européaniser ce partenariat de sécurité entre l’Afrique et l’Europe pour faire face notamment à la montée du terrorisme ».