Répression des manifestations au Soudan: un appel à la grève lancée par plusieurs syndicats
Le mouvement de désobéissance civile se poursuit au Soudan pour protester contre la violence de la répression de la manifestation du lundi 17 janvier. Sept Soudanais ont été fauchés par les balles des forces de l’ordre qui nient avoir ouvert le feu.
En réaction plusieurs syndicats, partis politiques et organisations de la société civile ont déclenché depuis mardi une grève de trois jours. C’est le cas notamment du syndicat de médecins. C’est le cas notamment du syndicat de médecins soudanais, dont l’un de leur porte-parole, le docteur Alwali, a été joint par notre correspondante régionale, Florence Morice.
« Nous faisons grève pour montrer que nous condamnons fermement la violence des militaires. Nous voulons aussi attirer l’attention des Nations unies pour qu’elles continuent leurs pressions sur les militaires et pour attirer l’attention sur ce qui se passe actuellement au Soudan, parce que ces dirigeants ne veulent pas d’une transition démocratique. Ils essaient de tuer et d’arrêter toujours plus de gens pour essayer de prendre le contrôle de la population. »