Coup d’Etat au Burkina. La CEDEAO condamne un acte d’une extrême gravité
Le président de la Commission de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest CEDEAO suit avec une « grande préoccupation » la situation au Burkina Faso caractérisée dimanche par des tirs dans certains camps militaires du pays, indique un communiqué de la Commission de l’organisation régionale rendu public dimanche soir.
La CEDEAO appelle au calme et marque sa solidarité avec le président Roch Marc Christian Kaboré, le gouvernement et le peuple du Burkina Faso, poursuit le communiqué.
La Commission de la CEDEAO demande aux militaires « de demeurer dans une posture républicaine » et de « privilégier le dialogue » avec les autorités, ajoute la même source.
Le gouvernement du Burkina Faso a reconnu que « des tirs », ont été entendus dimanche matin dans plusieurs casernes du pays et a démenti « une prise de pouvoir par l’armée ».
Communiqué de la CEDEAO sur la situation au Burkina Faso (24 janvier 2022) pic.twitter.com/WjnthCtDse
— ECOWAS-CEDEAO (@ecowas_cedeao) January 24, 2022
« Des informations véhiculées dans les réseaux sociaux tendent à faire croire à une prise de pouvoir par l’armée en ce jour du 23 janvier 2022 », avait souligné le porte-parole du gouvernement dans un communiqué.
« Le gouvernement tout en reconnaissant l’effectivité des tirs dans certaines casernes dément ces informations et appelle les populations à rester sereines. Il réaffirme sa confiance à notre armée qui demeure républicaine », a ajouté le communiqué .
Des médias internationaux et locaux ont rapporté lundi que des soldats encagoulés ont pris position à Ouagadougou devant le siège de la télévision nationale du Burkina Faso.