En Éthiopie, les rebelles et le gouvernement ouvrent de nouvelles zones de combats
La situation continue de se dégrader en Éthiopie. Alors que les combats ont repris il y a une semaine après cinq mois de trêve, gouvernement et rebelles de la région du Tigré se sont mutuellement accusés, mercredi 31 août, d’avoir ouvert de nouveaux fronts dans le nord du pays.
Cette extension possible du conflit intervient au lendemain d’un nouveau raid aérien contre la capitale du Tigré, Mekele, le deuxième depuis la reprise des hostilités le 24 août, dans des zones des régions de l’Amhara et de l’Afar entourant la pointe sud-est du Tigré.
Dans un communiqué publié mercredi matin, le gouvernement éthiopien a accusé les rebelles d’avoir « étendu leur offensive à d’autres zones » du nord de l’Éthiopie, dans la zone administrative de Wag (nord-est de l’Amhara), dans le Wolkait, un district de l’ouest du Tigré, et dans des zones de l’ouest de l’Amhara frontalières du Soudan. Interrogé par l’AFP, Getachew Reda, porte-parole des autorités rebelles du Tigré, a en retour accusé le « régime Abiy » d’avoir « lancé une offensive dans ces zones ».
(Médias)