Le Ghana veut intégrer le mandarin à son cursus scolaire
Le mandarin, langue la plus parlée en Chine – et dans le monde –, devrait rejoindre le cursus scolaire au Ghana, un pays où cohabitent déjà 81 langues, dont neuf nationales.
Le directeur du ministère de l’éducation, Divine Yao Ayidzoe, l’a annoncé à la presse en grande pompe, fin août, lors d’une conférence organisée par l’Institut Confucius de l’Université de Cape Coast (UCC). « Regardez l’expansion de l’économie chinoise, c’est la deuxième économie mondiale !, s’est-il exclamé. Il va sans dire que ceux qui auront le privilège d’apprendre la langue chinoise [durant leurs études] auront une chance énorme. » Pour l’heure, les contours de cette réforme sont encore flous et la date de sa mise en application indéterminée.
Seule certitude : elle devrait se faire sur la base d’un partenariat avec l’Institut Confucius. « Nous sommes en train de discuter avec le ministère de l’éducation du déploiement de la langue chinoise dans les écoles primaires et secondaires du Ghana, élude le professeur Ishmael Mensah, codirecteur de l’Institut Confucius de l’UCC, inauguré en 2016. Les retours du ministre ont été positifs, mais j’ignore encore quand le mandarin intégrera effectivement le cursus scolaire. »