Madagascar enregistre des taux alarmants de mortalité maternelle, néonatale et infantile
Madagascar continue d’enregistrer des taux alarmants de mortalité maternelle, néonatale et infantile, malgré une légère amélioration au cours de la dernière décennie, a indiqué mardi le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF).
«Une baisse de la mortalité maternelle de 14% a été enregistrée à Madagascar entre 2008 et 2018, soit de 498 à 426 décès pour 100.000 accouchements», a souligné l’UNICEF dans un communiqué.
Il a ajouté que selon les résultats de l’Enquête démographique et de santé de 2021, la mortalité néonatale était de 26 pour 1.000 naissances vivantes, alors que la mortalité infantile s’est située à 47 pour 1.000 naissances vivantes.
«Les naissances prématurées et les complications lors de l’accouchement en sont les principales causes de décès chez les nouveau-nés», a expliqué l’organisation onusienne, notant que la majorité des décès d’enfants surviennent durant les cinq premières années.
Par ailleurs, l’Unicef a signalé que la survie des enfants dépend de la disponibilité de soins de santé de qualité et de la capacité des populations défavorisée à y accéder.
Saluant les efforts déployés par le gouvernement malgache pour remédier à cette situation, il a insisté sur l’importance de permettre à chaque mère et enfant de bénéficier des soins nécessaires pour réduire le taux de mortalité.
En 2023, les autorités malgaches envisagent d’élaborer une nouvelle feuille de route pour contribuer à la réduction de la mortalité maternelle et néonatale, en focalisation notamment sur les formations sanitaires et la mise à disposition des équipements nécessaires pour que les accouchements se déroulent dans les meilleures conditions.