Le Burkina Faso dit n’entretenir aucun lien avec le groupe paramilitaire Wagner
La ministre des Affaires étrangères du Burkina Faso, Olivia Rouamba, a déclaré lundi que son pays n’entretenait aucun lien avec le groupe paramilitaire russe Wagner.
L’annonce a été faite par la ministre burkinabé répondant aux préoccupations soulevées par son hôte, l’envoyé spécial de la Tchéquie pour le Sahel, Thomas Ulicny, indique un communiqué du service de presse de la ministre.
« Nous avons foi en la solution endogène pour contrer l’insécurité », a souligné Mme Rouamba, faisant référence aux forces de défense et de sécurité (FDS) et aux volontaires pour la défense de la patrie (VDP, supplétifs de l’armée) du Burkina Faso.
La ministre a assuré le diplomate tchèque que les autorités de transition demeuraient engagées sur la voie du consensus trouvé avec la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), en précisant qu’il s’agira de travailler à retrouver une certaine stabilité, à réunir les conditions nécessaires pour la tenue des élections dans l’échéance indiquée.
Pour sa part, M. Ulicny a indiqué que la Tchéquie était prête à apporter son assistance pour renforcer les capacités opérationnelles des forces armées du Burkina Faso en matière de formation, d’appui matériel et de logistique pour mieux contrer le terrorisme.
Cette déclaration intervient après que le porte-parole du gouvernement du Burkina Faso a confirmé lundi que les autorités de Ouagadougou avaient demandé le départ des troupes françaises basées dans le pays, dans un délai d’un mois, précisant toutefois que le départ de l’armée française n’est pas la fin des relations diplomatiques entre les deux pays.
