Libye: l’envoyé spécial de l’ONU appelle les « parties concernées à s’engager pour résoudre la crise »
Le représentant spécial du secrétaire général de l’ONU pour la Libye et chef de la Mission d’appui des Nations unies (MANUL), Abdoulaye Bathily, a réitéré, ce mercredi à Alger, son appel à « toutes les parties concernées pour aider ce pays à sortir de sa crise ».
Arrivé mardi à Alger en visite, dans le cadre de sa tournée dans les pays voisins de la Libye, le diplomate onusien a été reçu, aujourd’hui en fin d’après-midi, par le président algérien, Abdelmadjid Tebboune.
« J’ai l’honneur de rencontrer le président Tebboune. Ma visite en Algérie s’inscrit dans le cadre d’une tournée dans les pays voisins de la Libye, afin de leur demander de l’aide pour que la paix s’installe dans ce pays », a-t-il souligné dans une déclaration à sa sortie de l’audience avec le chef de l’Etat algérien.
Selon lui, les « pays voisins, dont l’Algérie, sont durement impactés par cette crise ». « Ils sont de ce fait appelés à aider à l’extinction du feu. Leur soutien consiste à aider les parties libyennes à renouer avec les voies du dialogue en vue de solutionner cette crise qui dure depuis plus de 10 ans », a-t-il soutenu.
Abdoulaye Bathily a précisé également « qu’il a fait le déplacement à Alger pour prendre l’avis et les propositions du président Tebboune sur ce sujet ». « Et je suis convaincu que les parties libyennes écouteront l’Algérie », a-t-il soutenu. Mardi, l’envoyé spécial du SG de l’ONU a eu un entretien avec le ministre algérien des affaires étrangères, Ramtane Lamamra.
L’émissaire de l’ONU a notamment tenu à remercier « le gouvernement et le peuple algériens pour les efforts déployés de manière désintéressée pour mettre fin à la crise libyenne ». Il a souligné, en outre, que la situation en Libye n’a pas connu d’évolution significative. A cet effet, a-t-il insisté, « il est important que tous ceux qui sont concernés par cette crise, à commencer par les Libyens, s’engagent pour y mettre fin ».
Le diplomate a invité aussi les acteurs internationaux à « parler d’une même voix » et à « appuyer un processus qui ira vers la stabilisation de la Libye », de manière à ce que ce pays du Maghreb « puisse se doter d’institutions légitimes à travers un processus démocratique ».
(avec Agence Anadolu)