Sommet Nourrir l’Afrique : la BAD prévoit d’investir 10 milliards de dollars pour faire de l’Afrique le grenier du monde
Le Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) prévoit d’investir dix milliards de dollars au cours des cinq prochaines années pour aider l’Afrique à éradiquer la faim et devenir le principal fournisseur de denrées alimentaires pour elle-même et pour le reste du monde.
Le président du Groupe de la Banque, Akinwumi Adesina, l’a annoncé au cours du sommet africain de l’alimentation Dakar 2, qui se tient du 25 au 27 janvir à Diamniadio, à l’est de la capitale sénégalaise, Dakar, précise un communiqué de la BAD.
M. Adesina a appelé les quelque 34 chefs d’État et 70 ministres participant au Sommet aux côtés des représentants du secteur privé, des exploitants agricoles, des partenaires au développement et des dirigeants d’entreprise à élaborer des pactes qui assureraient la transformation de l’alimentation et de l’agriculture à grande échelle dans toute l’Afrique.
Il les a encouragés à prendre des mesures collectives pour libérer le potentiel agricole du continent et en faire un grenier du monde.
Le sommet Dakar 2, qui a pour thème «Nourrir l’Afrique : souveraineté alimentaire et résilience», se déroule dans un contexte de perturbations de la chaîne d’approvisionnement causées par la pandémie de Covid-19, le changement climatique et le conflit russo-ukrainien, note le communiqué.
Le gouvernement du Sénégal et le Groupe de la Banque africaine de développement coorganisent ce sommet, huit ans après le premier sommet de Dakar 1, au cours duquel M. Adesina, nouvellement élu, avait présenté la stratégie « Nourrir l’Afrique» de la Banque.
Dans son allocution d’ouverture du sommet, le président de la République du Sénégal, Macky Sall, qui est également le président en exercice de l’Union africaine, a déclaré que le moment était venu pour le continent de se nourrir en ajoutant de la valeur et en intensifiant l’utilisation de la technologie.
M. Sall a déclaré : « De la ferme à l’assiette, nous avons besoin d’une souveraineté alimentaire totale, et nous devons accroître la superficie des terres cultivées et l’accès au marché pour renforcer le commerce transfrontalier».