Le Burkina Faso ne veut plus de coopérants militaires français
Le gouvernement du Burkina Faso a donné un mois à compter du 28 février 2023 à la France pour rappeler son personnel militaire présent dans les administrations militaires burkinabè, a rapporté l’agence d’information du Burkina (AIB).
Le Burkina Faso a dénoncé mardi, à travers une correspondance adressée à la partie française l’accord d’assistance militaire technique qui le lie depuis le 24 avril 1961 à la République française, ajoute le média, précisant que le Burkina « a invité de ce fait la France à rappeler son personnel militaire d’ici à un mois dans toutes les administrations militaires burkinabè ».
En mi-janvier, le Burkina Faso avait obtenu le rappel de l’ambassadeur de France à Ouagadougou Luc Hallade « jugé non fiable » et acté le départ de la force militaire Sabre, rappelle la même source.
Le porte-parole du gouvernement, Jean Emmanuel Ouédraogon, a déclaré que le Burkina Faso » compte désormais sur son armée, ses VDP et les partenaires qui veulent bien lui livrer des armes pour mener le combat contre le terrorisme ».
Il avait précisé que la fin de la coopération militaire ne marque pas la fin des relations diplomatique avec la France, souligne l’agence burkinabé.
Le Burkina Faso est pris depuis 2015 dans une spirale de violences terroristes apparues au Mali et au Niger quelques années auparavant et qui s’est étendue au-delà de ces frontières.