Tchad. grâce présidentielle pour 380 rebelles condamnés à perpétuité
Un total de 380 rebelles du Front pour l’Alternance et la Concorde au Tchad (FACT), condamnés à la prison à vie pour leur implication dans la mort de l’ancien président Idriss Deby Itno, ont été graciés samedi par décret présidentiel.
Le chef du FACT, Mahamat Mahdi Ali, et 55 membres de l’organisation condamnés par contumace à la prison à vie ne sont pas concernés par cette mesure, a précisé un communiqué de la présidence.
Mardi, plus de 400 rebelles avaient été condamnés à la prison à perpétuité, notamment pour « atteinte à la vie » de l’ancien président, tué au front en 2021 lors de leur offensive.
Le procureur général de N’Djamena Mahamat El-Hadj Abba Nana avait affirmé que « plus de 400 personnes ont été condamnées » à la prison à vie pour « acte de terrorisme, mercenariat, enrôlement d’enfants dans l’armée et atteinte à la vie du chef de l’Etat ».
Il a ajouté que « 24 personnes ont été acquittées » à l’issue de ce procès qui s’était ouvert il y a plus d’un mois.