La Fédération des verts d’Afrique tient son assemblée générale au Maroc
La Fédération des Verts d’Afrique (FEVA) a tenu, dimanche à Afourar (province d’Azilal), son assemblée générale avec à l’ordre du jour la poursuite des préparatifs relatifs à la participation de la Fédération au Congrès mondial des verts prévu en juin prochain à Séoul.
Cette assemblée générale a été également consacrée à l’examen de la question de la réorganisation et de la redynamisation des partis des verts en Afrique ainsi que les préparatifs du prochain congrès de la FEVA.
Ouvrant les travaux de cette assemblée, le président de la FEVA, Adamou Garba, a mis en avant dans une allocution lue en son nom l’importance d’inspirer les différents décideurs d’Afrique des questions environnementales, rappelant que le continent africain est bien doté en ressources, d’où l’impératif de drainer davantage d’investisseurs et d’entreprises pour permettre à l’Afrique de devenir entièrement basée sur l’exportation plutôt que sur l’importation à la fois en termes de ressources économiques et de valeurs.
« Cela appelle donc l’intégration de l’idéologie verte dans tous les secteurs de développement de manière innovante au service du développement durable du continent africain », a-t-il fait savoir.
Dans un communiqué, la Fédération des Verts d’Afrique s’est réjouie du climat de courtoisie et de fraternité dans lequel les travaux de son assemblée se sont déroulés, saluant hautement l’accueil chaleureux réservé par le Royaume à la FEVA ainsi que ces efforts en ce qui concerne la promotion de la question environnementale.
A l’issue de cette assemblée, le parti des verts marocain a été élu porte-parole de la FEVA au sein du secrétariat du Congrès mondial des verts au titre du prochain mandat.
Le Congrès mondial des Verts est le plus grand événement réunissant le mouvement vert international en vue de débattre des questions d’ordre politiques et environnementales internationales.
Le Congrès mondial des Verts réunit les quatre fédérations vertes, Global Young Greens, les communautés autochtones, les politiciens, les membres, les militants, les universitaires, les instituts, l’ONU et les ONG du monde vert.
Il se veut un espace international pour le débat des derniers développements relatifs au mouvement écologique international et aux principales préoccupations des verts à travers le monde.