Droits TV. Rupture entre la CAF et BeIN Sports
Le 1er septembre, les avocats de la CAF ont informé beIN Media Group que le contrat de 12 ans, d’une valeur de 415 millions de dollars, signé en 2017, avait été résilié de manière unilatérale avec effet immédiat, comme rapporté par la BBC.
La CAF, sous la direction de Patrice Motsepe, a accusé la chaîne qatarie d’avoir rompu le contrat et a exprimé son intention de réclamer environ 80 millions de dollars d’impayés.
De son côté, le groupe médiatique qatari a admis qu’il y avait eu plusieurs problèmes ayant impacté la relation contractuelle. Cependant, beIN a informé la CAF de son intention d’entamer des poursuites judiciaires, sauf si des discussions ouvertes et de bonne foi permettaient de résoudre ce différend.
Yousef Al-Obaidly, PDG et membre du conseil d’administration de beIN MEDIA GROUP, a déclaré dans une lettre datée du 2 septembre adressée à la CAF et à ses membres du comité exécutif qu’ils prenaient toutes les mesures nécessaires pour défendre leur position juridique. Il a également précisé que beIN ne reconnaissait pas la résiliation du contrat et qu’il ferait tout ce qui était nécessaire sur le plan légal pour la contester et l’annuler.
Contrairement aux dispositions statutaires de la CAF, qui stipulent que les décisions financières importantes doivent être soumises à l’examen du comité exécutif de l’organisation, BBC Sport Africa a confirmé que cette procédure n’a pas été suivie.
BeIN a laissé entendre qu’il pourrait utiliser ce non-respect du processus statutaire comme l’un des arguments clés dans sa contestation légale du licenciement. De plus, la chaîne pourrait remettre en question fondamentalement la légitimité de la décision elle-même en se basant sur ces irrégularités procédurales.