Tunisie: L’île de Djerba classée sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO
L’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) a validé officiellement le dossier d’inscription de l’Ile de Djerba sur la liste du patrimoine mondial, lors de la 45e session élargie du Comité du patrimoine mondial qui se tient du 10 au 25 septembre à Riyad, en Arabie Saoudite, en présence de la ministre tunisienne des Affaires culturelles, Hayat Ketat Guermazi et de la délégation qui l’accompagne.
C’est ce qu’a annoncé le ministère des Affaires culturelles, dans un communiqué publié sur sa page officielle, lundi .
»Une équipe d’experts tunisiens appartenant à diverses structures et acteurs concernés aux niveaux central, régional et local a travaillé à l’élaboration d’un rapport technique détaillé qui répond à toutes les exigences formulées dans le rapport des experts du Conseil international des monuments et des sites et de l’Internationale des monuments et des sites », lit-on de même source.
Rappelons que l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) a accepté, en 2022, le dossier d’inscription de l’Ile de Djerba au patrimoine mondial de l’Unesco.
En effet, une liste de 24 monuments proposés à l’inscription sont implantés partout sur l’île.
Il s’agit des monuments suivants: »Les mosquées : Sidi Salem, Sidi Smain, Tajdit, Abou Messouer (Al Jamaa El Kebir), Cheikh, Sidi Jmour, Moghzel, Imghar, Guellala, Sidi Yeti, Louta, Essalaouti, El Fguira, Tlakine, Medrajen, El Bessi, Fadhloun, Berdaoui, Welhi, Sidi Zikri, Mthaniya, Synagogue La Ghriba et l’Eglise Saint Nicolas. »
Il convient de rappeler que la Tunisie compte 7 sites et monuments classés au patrimoine mondial depuis 1979 jusqu’à 1997, à savoir : la Médina de Tunis / le site de Carthage / l’Amphithéâtre d’EL Jem (1979), le site de Kerkouane (1986), la Médina de Sousse / la Médina de Kairouan (1988) et le Site de Dougga (1997). Depuis cette date, aucun autre nouveau site tunisien n’a été inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco.
Depuis les années 70, la Tunisie n’a pas arrêté de multiplier les démarches relatives à l’inscription de l’île de Djerba sur la liste indicative du Patrimoine mondial, sans réussir à avoir l’accord favorable des experts onusiens.