RDC : la MONUSCO prend des mesures en réponse aux allégations contre le contingent sud-africain
L’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO) a récemment déployé des actions décisives en réaction à des informations signalant des actes répréhensibles graves impliquant des membres de ses forces de maintien de la paix, également connus sous le nom de Casques bleus.
Ces informations font suite à une série de mesures proactives que la Mission a mises en œuvre dans toutes ses zones de déploiement pour garantir le respect des valeurs et des normes de conduite des Nations Unies.
La MONUSCO a déclaré dans un communiqué de presse publié mercredi qu’elle a immédiatement pris des mesures préventives conformément à la politique de tolérance zéro du Secrétaire général des Nations Unies en ce qui concerne l’exploitation, les abus sexuels et d’autres formes graves de mauvaise conduite. Ces premières mesures comprennent la suspension, la détention et la mise en confinement des Casques bleus concernés, en attendant de recueillir des informations complémentaires sur les allégations, notamment dans le cadre d’une enquête approfondie.
Le communiqué souligne que la Mission condamne fermement de tels comportements qui ne sont pas conformes à la conduite attendue du personnel des Nations Unies. La MONUSCO s’engage à garantir que l’ensemble de son personnel respecte les normes de conduite les plus strictes et à poursuivre ses efforts de prévention tout en préservant les droits et la dignité des victimes.
Selon des informations médiatiques, le 1er octobre, huit Casques bleus déployés à Beni, dans l’est de la République démocratique du Congo, ont été arrêtés, et un officier a été suspendu le 8 octobre, dans le cadre d’une affaire présumée d’exploitation sexuelle et de violence. Ces individus font partie du contingent sud-africain de la MONUSCO.