Le FMI prévoit d’augmenter les contributions financières et d’attribuer un troisième siège au continent africain.

Les États membres du FMI ont convenu d’augmenter leurs contributions au Fonds et d’accorder un troisième siège au conseil d’administration du FMI à l’Afrique lors des réunions annuelles tenues à Marrakech, au Maroc.

Les augmentations de quotas, basées sur la taille de l’économie d’un pays, déterminent le montant des fonds qu’un État doit fournir au FMI, son pouvoir de vote et le montant maximum des prêts qu’il peut obtenir. L’accord vise à renforcer financièrement le FMI pour lui permettre de mieux réagir en cas de chocs économiques supplémentaires.

Bien que la répartition des votes au FMI n’ait pas été modifiée, le conseil d’administration a été élargi de 24 à 25 membres pour donner un siège supplémentaire à l’Afrique, qui en détenait jusqu’à présent deux. Les pays émergents, en particulier la Chine et l’Inde, réclament depuis un certain temps une réforme du système de quotas, mais les pays occidentaux sont réticents à l’idée. Cependant, la directrice générale du FMI, Kristalina Georgieva, a indiqué que les membres avaient convenu que la modification de la répartition des votes serait la prochaine étape, avec un plan clair à suivre. La décision d’attribuer un troisième siège à l’Afrique a été prise à l’unanimité, montrant un sentiment de solidarité parmi les membres.