Burkina Faso. Au moins 70 civils tués par des inconnus dans le Centre-nord
Au moins 70 civils, principalement des enfants et des personnes âgées, ont été victimes d’une attaque perpétrée par des inconnus le 5 novembre dernier dans le village de Zaongo, situé dans la commune de Boala, région du Centre-nord du Burkina Faso.
Le procureur de la région, Simon B. Gnanou, a annoncé ces décès dans un communiqué lundi soir, précisant que les premières constatations ont provisoirement recensé 70 personnes tuées, principalement des enfants et des personnes âgées, avec des habitations incendiées ou partiellement détruites.
Le procureur a souligné que les investigations en cours, comprenant l’audition des parents des victimes et des blessés, permettront de déterminer précisément le nombre de morts, de blessés et éventuellement de disparus. À ce stade, les auteurs de ces actes demeurent inconnus, mais les enquêtes se poursuivent pour les identifier.
L’Union européenne a appelé les autorités de transition du Burkina Faso à faire toute la lumière sur cette « tuerie » et à établir les responsabilités. Selon une déclaration publiée dimanche soir, l’UE mentionne un bilan d’environ une centaine de civils, dont des femmes et des enfants, tués lors de ce « massacre » à Zaongo, dans la région du Centre-Nord du Burkina Faso. L’UE exprime sa pleine solidarité avec le peuple burkinabè, considéré comme la première victime de la détérioration continue de la situation sécuritaire dans le pays.
Les États-Unis, par le biais de Molly Phee, responsable des Affaires africaines au département d’État américain, ont également condamné l’attaque contre les civils, appelant les autorités burkinabè à faire toute la lumière sur les événements. Molly Phee a souligné la condamnation ferme du gouvernement américain à travers une déclaration sur X (anciennement Twitter).