Côte d’Ivoire. Voici les sites écotouristiques à visiter entre deux matchs de la CAN2023
La Côte d’Ivoire sera l’hôte de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) de Football, qui se déroulera du 13 janvier au 11 février 2024. Cet événement promet non seulement de revitaliser l’image économique de ce pays passionné de sport, mais également de mettre en lumière sa riche diversité de la faune et la flore à travers les sites naturels des cinq principales villes ivoiriennes.
Le pays des éléphants a mis en œuvre d’importants projets, incluant la construction et la rénovation de stades, d’autoroutes, ainsi que le développement d’infrastructures hôtelières. L’objectif est de répondre aux attentes des dizaines de milliers de visiteurs internationaux attendus dans les cinq villes hôtes, à savoir : Abidjan, Yamoussoukro (la capitale administrative), Bouaké , Korhogo et San-Pédro.
Parmi les autres destinations écotouristiques offrant aux supporters la possibilité de s’évader après un match de football, on trouve les stations balnéaires de San-Pédro. Avec jusqu’à 1 500 kilomètres de plages de sable fin, ces lieux abritent une population de tortues marines et présentent des récifs coralliens. Cependant, ce sont les chutes de la Nawa qui devraient susciter l’enthousiasme unanime parmi les amateurs de football. Ces cascades, chères au gouvernement de la Côte d’Ivoire, font partie des attractions les plus spectaculaires.
En ce qui concerne les lieux intéressants à Yamoussoukro, les amateurs de nature auront l’opportunité d’admirer le célèbre Lac aux crocodiles qui entoure le palais présidentiel ivoirien. Depuis les années de l’indépendance, ces reptiles de six mètres de long ont été associés à la réussite de nombreux hommes politiques ouest-africains, selon la légende.
Actuellement, ce lac ainsi que 12 autres étendues d’eau douce du District autonome de Yamoussoukro font l’objet d’une réhabilitation en cours. Le projet, qui vise à renforcer la protection et l’attrait de la faune aquatique, a été confié au Centre ivoirien anti-pollution (Ciapol) et à la direction régionale des Eaux et Forêts.
Source: Afrik21