La Russie interdit les exportations d’essence pendant 6 mois, et des pays africains sont concernés
Le gouvernement russe prévoit d’introduire une interdiction temporaire des exportations d’essence pour une durée de six mois à partir du 1er mars, rapportent les médias mardi. « Nous confirmons (l’information) », a indiqué un porte-parole du vice-Premier ministre russe chargé de l’énergie, Alexandre Novak, cité par l’agence de presse russe TASS.
Une autre mesure pourrait consister à augmenter la norme pour les ventes de diesel en bourse à 16%, selon la même source. La décision d’interdire les exportations est nécessaire pour compenser l’augmentation de la demande pendant les vacances d’été et les travaux sur le terrain, ainsi que lors des réparations prévues dans les raffineries, ajoute-on.
La restriction ne s’appliquera pas aux pays de l’Union économique eurasiatique (UEE), à la Mongolie et à l’Ouzbékistan. Dans une lettre datée du 21 février, M. Novak avait demandé au Premier ministre russe, Mikhaïl Mishustin, d’introduire une interdiction temporaire des exportations d’essence pour stabiliser les prix du marché intérieur.
« Afin d’atténuer la demande urgente de produits pétroliers, il est nécessaire de prendre des mesures pour aider à stabiliser les prix sur le marché intérieur des produits pétroliers », avait suggéré le vice Premier ministre.
Enfin, les pays africains, dont le Nigeria, la Libye et la Tunisie, sont les plus grands importateurs de pétrole russe.