Afrique du Sud. Polémique suite à un appel à l’Occident pour surveiller les élections
La polémique en Afrique du Sud est née de l’appel de l’Alliance démocratique (DA) à l’aide des États-Unis et d’autres ministres européens pour garantir la transparence des élections générales prévues le 29 mai.
Le DA craint que le parti au pouvoir, le Congrès National Africain (ANC), ne truque le scrutin et demande une surveillance internationale pour empêcher toute manipulation. Cette demande a provoqué une réaction vive de l’ANC et de la Commission électorale indépendante (CEI), qui estiment que cela interfère avec leur travail et offre la souveraineté sud-africaine.
Malgré les critiques, certains soutiennent le DA, soulignant les défis sécuritaires auxquels la CEI est confrontée. Cette controverse survient alors que le soutien à l’ANC diminue, rendant probable la formation d’un gouvernement de coalition après les élections.
Les électeurs sont mécontents de la politique étrangère de l’ANC et de son leadership faible, ce qui pourrait profiter au DA et au parti MK de l’ex-président Jacob Zuma.
Au total, 27,7 millions d’électeurs sont appelés à voter pour renouveler leur Parlement et choisir le prochain chef de l’État le 29 mai.