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Après le départ des Casques bleus du Sud-Kivu, des policiers congolais livrés à eux-mêmes

Le retrait progressif des Casques bleus de la mission de l’ONU en République démocratique du Congo a laissé la plaine de la Ruzizi dans un état de délabrement.

Les policiers congolais, chargés de remplacer les Casques bleus, se retrouvent dans des conditions difficiles : portes défoncées, installations pillées, manque de nourriture, d’eau et d’électricité. La situation est critique dans la base de Kamanyola, où les policiers se plaignent du manque de provisions et de leurs dortoirs peu sécurisés.

À la fin d’avril, plus de la moitié des policiers ont quitté la base, et ceux qui restent souffrent de conditions de vie précaires et de l’absence de rémunération. Cette situation précaire suscite des préoccupations quant à la sécurité des citoyens, avec le risque que des policiers désespérés attaquent les civils pour se procurer de la nourriture.

La région de la Ruzizi est connue pour être le théâtre de nombreux actes de criminalité, notamment des braquages et des enlèvements. Bien que le processus de retrait des Casques bleus soit en cours, des défis subsistent, notamment en ce qui concerne l’approvisionnement en électricité et en eau potable.

Malgré les inquiétudes concernant l’escalade de la violence, le Conseil de sécurité de l’ONU a acté le départ des Casques bleus après 25 ans de présence, sans fixer de date limite pour le retrait complet.

La prochaine phase du retrait de la Monusco se concentrera sur le Nord-Kivu, où la rébellion du M23 a pris le contrôle de vastes territoires ces dernières années. Malgré les inquiétudes concernant l’escalade de la violence, le Conseil de sécurité de l’ONU a acté le départ des Casques bleus après 25 ans de présence, sans fixer de date limite pour le retrait complet.

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