Afrique du Sud. cinq partis participent au gouvernement d’union nationale
Le nouveau gouvernement d’union nationale en Afrique du Sud compte jusqu’à présent cinq partis politiques, alors que des pourparlers avec d’autres formations sont en cours, a annoncé mardi le Congrès national africain (ANC).
Le parti de Nelson Mandela a perdu, pour la première fois depuis 30 ans, sa majorité à l’Assemblée nationale en n’obtenant que 40% des suffrages exprimés lors des dernières élections législatives. Il a été, ainsi, contraint de nouer des alliances avec d’autres partis politiques pour former un gouvernement de coalition.
«Les cinq partis sont l’ANC, l’Alliance démocratique (DA), le Parti de la liberté Inkatha (IFP), le mouvement GOOD et l’Alliance patriotique (PA)», a indiqué l’ANC dans un communiqué.
Il a ajouté que le nouveau gouvernement envisage de relever plusieurs défis auxquels le pays est confronté, notamment en ce qui concerne la croissance économique terne, la crise du chômage, la pauvreté et les inégalités, l’insécurité alimentaire, la réforme agraire et les infrastructures décadentes.
Selon l’économiste David Faulkner, le gouvernement d’union pourrait être confronté à des divisions idéologiques et aggraver les fractures au sein de l’ANC, un facteur qui risque de rendre difficile l’établissement d’un cadre politique stable.
Affaibli par des années de corruption et de mauvaise gouvernance, l’ANC a vu son soutien s’effondrer lors des élections du 29 mai, en n’obtenant que 159 sièges sur 400, largement en deçà des 230 sièges obtenus en 2019.
Le taux de participation s’est établi à 58,63%, en baisse par rapport aux 66% enregistrés lors du précédent scrutin.