Les navires énergétiques flottants sont-ils la solution de la crise énergétique en Afrique ?
Près de 600 millions de personnes en Afrique n’ont pas accès à l’électricité, dans un contexte de crise énergétique qui menace le continent de ramifications sociopolitiques et économiques de grande ampleur.
Alors que la demande d’énergie augmente, certains pays se tournent vers des sources non conventionnelles, comme la société turque Karpowership – une flotte de centrales électriques flottantes qui naviguent vers les pays pour fournir de l’électricité.
Les 40 « bateaux électriques » de cette entreprise basée à Istanbul fournissent plus de 6 000 mégawatts à 14 pays, dont la Gambie, le Ghana, la Guinée-Bissau, la Côte d’Ivoire, le Mozambique, le Sénégal et la Sierra Leone.
Ces navires autonomes utilisent des moteurs multicombustibles, ce qui leur permet de fonctionner au fioul lourd, au gaz naturel liquéfié ou au biocarburant. Ils peuvent être installés sur des sites côtiers où il existe une sous-station électrique.
Il s’agit de « jonctions » où les circuits se connectent les uns aux autres, créant ainsi le réseau autour duquel l’électricité circule à haute tension. L’électricité est injectée directement dans le réseau de transmission à partir de la sous-station haute tension embarquée.
Malgré l’impact positif que Karpowership affirme avoir eu au Ghana et dans d’autres pays africains, la société a été contrainte de couper l’approvisionnement en énergie de certains pays en raison de factures impayées.
Avec BBC